Les cameras Nizo, du moins pour les dernières gammes Meutte 156 et sonores après la 2056 , sont particulièrement silencieuses, épurées, carrées elles sont Ã©quipées d'une optique Schneider ce qui leur confère une grande qualité d'image. 
Les dernières gammes de muettes 156,561 et 801 ont des carters en aluminium injecté sur un châssis aussi tout métal, les obturateurs n'avaient pas l'ouverture des Bauer :210° sur cette nouvelle gamme .

L'alimentation : Disons le tout de suite pour les familles 4000 et 6000  bien que sur le mode d'emploi il est dit clairement qu'elles ne fonctionnent qu'avec des accus NC..c'est FAUX..
--1°) Raison invoquée : la tension des piles est trop importante -faux-  avec des piles 6x1.5v 9volts --les accus NC à pleine charge font 1.4v x 6 soit 8.4 volts donc aucun risque... de plus les composants les CI à l'intérieur sont des CMOS et sont prévus pour fonctionner jusqu'à 15 volts les transistors quant à eux ils sont donnés au moins pour 25 Volts et même certains 40 volts...

L'obturateur : comment sur les Bauer Xl les muettes 156, 148 et les sonores Nizo sont équipées d'un obturateur qui ouvre à 225° permettant de filmer avec un peu moins de lumière.

La Griffe : sur les caméras Nizo on a leur fameuse griffe ronde et oscillante (vraiment l'aiguille à tricoter coupée de l'origine du cinéma) et se rétractant lors de remontée de la griffe , sauf dans la famille des muettes 156 et 148 qui elles ont un griffe à déplacement rectiligne et non rétractable comme sur les BAUER C4 à C700.

Dommage qu'il aient eu du mal a trouver le bon équilibre entre un métal de griffe dur pour éviter l'usure et un métal tendre qui évité de râper le film lors de la remontée de la griffe : elles s'usent quand même pas mal les griffes de 156.
Bien réglée et si on n'introduit pas la cassette Film n'importe comment la griffe ronde de Nizo  ne se déforme pas et s'use peu , quoique j'ai vu des griffes de 6056 entaillées, ce qui créait alors des  instabilités d'image ..faut dire que les 6056 et 6080 ça tournait.

Classique galvanomètre sur le muettes (comme pour les Bauer) avec une certaine perte de linéarité dans le temps enfin on s'habitue.. ou on corrige avec la position manuelle.
Motorisé sur les sonores : Intégrales à 6080, précis avec une forme de diaphragme convenable en hexagone l'iris.. un peu bruyant avec le temps mais très bon et linéaire quoique sur les dernières TTL le capteur n'a pas la même sensibilité que l'oeil ( trop sensible aux rouges) correctement corrigé par l'électronique derrière le capteur.

Le mode de renvoie de la lumière sur le capteur CDS est aussi différent : sur les muettes la quantité de lumière nécessaire est analysée avant le diaphragme..., et sur les sonores système idem à BAUER lumière renvoyée par l'obturateur et analysée après le diaphragme ...c'est mieux.

Sur les caméras 1048 à 6080 un système de palpeur que j'appelle en "peigne" détecte la sensibilité de la cartouche de film introduite : c'est un ensemble de contacts électriques avec 6 petits plots  une kodakrome 40 appui sur le 6 palpeurs l'ekta T64 n’appuie plus que sur les 5 du bas.

Les sensibilités détectées sont :
Tous les contacts appuyés : 40 ASA , 1 contact libre : 64 ASA puis 2: 100, 3: 160, 4 :250, 5 :400 et 6 libres donc aucun appuyé 640 ASA

J'ai pas testé assez longtemps les Beaulieu pour juger...
Quelques différences: sur les BAUER, le prisme est monté et réglé en usine sur l'optique et sur Nizo il est fixé (et donc réglable ) sur la caméra mais faire un réglage de parallaxe parfait entre la visée et l'image sur le film, tout en conservant au zooming la parallaxe  relève des défis  fous des techniciens : a faire une fois .... cela suffit.